PAPEETE / HOTEL LA PIROGUE

Papeete / Raïatea

Le rendez-vous à Tahaa
Tahiti Papeete Moorea Huahine Bora_Bora Raiatea


Ouf ! Avec l’habitude des voyages professionnels la cloche de la montre waterproof, qui fait aussi réveil…, a bien sonné.  Heureusement, car personne ne nous a réveillé comme convenu et cela aurai été catastrophique de louper l’avion pour Tahaa/Raiarera; ce n’est pas la navette Paris /Marseille toutes les 30mn.Oups, on perd vite une journée de vacances..!! En vitesse la toilette, on téléphone pour le petit-déjeuner qu’il faut avaler très vite; il avait l’air si bon… Vue de la chambre Devant nous, le bleu étonnant de l’eau, avec le superbe éclairage du petit matin, les jardins de l’hôtel qui descendent jusqu’à l’océan Mooreapacifique, sont splendides et donnent déjà une note de l’ambiance et du charme. Nous faisons quelques photos, l’endroit est vraiment magnifique. Seul problème, le caméscope ne veut pas démarrer, l’air ambiant peut être ? Un rapide transfert vers l’aéroport où notre vol est déjà annoncé, embarquement à 8h20, départ à 8h30. Vol avec air Tahiti, appareil ATR72, temps de vole environ 35 mn se rendre à Raiatera. Pour accéder, à l’avion, pas de problème les fauteuils sont à notre disposition avec un accompagnateur jusqu’à notre siège et  toujours des sourires de nos hôtes polynésiens. On voit l’île de Moorea juste devant nous.
Des îles
Carte de PolynésieL’ile de Moorea est toute proche de Tahiti, nous profitons du décollage pour regarder la ville et le port de Papeete, l’avion amorce un virage et après une courte ascension, il se présente déjà face à la piste de Moorea où l’on peut dès l’atterrissage observer la végétation luxuriante. L’escale de Moorea est très brève. Ce nouveau décollage nous fait mieux découvrir son lagon et nous emmène maintenant vers le lagon de Raïatea/Taha. Une collation nous est offerte. Notre excitation monte comme l’avion, pour nous c’est de l’adrénaline pur jus, nous avons hâte d’arriver. Mais tout va très vite, nous survolons l’île de Huadine et ses eaux vert-bleu, toute proche de Raïatea/Taha, nous tournons la tête, et on distingue les formes de l’atoll que nous avions imaginé, si présent et encore impensable hier. Nous passons entre les deux îles de l’atoll, Bora-Bora est là à quelques kilomètres de nous sur la droite. lagon à l'approche de Raiatea
La barrière de corail qui ceinture le lagon semble protéger les deux îles de l’océan, seules quelques passes permettent un échange des eaux. Nous distinguons sur celle-ci parfaitement de minuscules îlots, appelés « motu » de sable blanc et de végétation verte. C’est sur un d’eux que se situe notre hôtel. L’avion vire maintenant de 180° pour se mettre dans l’axe de la piste, nous atterrissons sur l’île de Raïatea, plus apte que Tahaa à recevoir un aéroport, à 9h40. Il ressemble, vue du ciel, à un pont de porte-avions. Encore une fois, la compagnie était prévenue et, de la descente des quelques marches, à la récupération des bagages en passant par le transfert vers le ponton jouxtant l’aéroport tout se déroule très bien. Le bateau de l’hôtel La Pirogue nous attend, et la magie est à son comble. Le bateau de huit places s’éloigne du quai. A sa barre Hiro, polynésien au sourire discret qui nous a accueilli à la descente de l’avion en chemise typique imprimée rouge à fleurs de tiaré jaunes. Il est avec son short blanc et laisse entrevoir des tatouages, tout le symbole d’un peuple que nous allons découvrir et apprécier. Carte
Nous faisons cap vers notre hôtel, le bateau qui a quitté Raïatea se rapproche de Tahaa qui partage le même lagon. La tentation était trop grande, assis dans le bateau je passe la main au dessus de la rambarde et la plonge dans cette eau turquoise et tiède, nous filons maintenant entre Tahaa et sa végétation luxuriante vers la barrière de corail où explosent les vagues qui ne peuvent entrées. La barrièreLe contraste des couleurs est de toute beauté, le vert, le blanc et les bleus de l’océan et du ciel donne au lagon des couleurs changeantes, irisées et séduisantes ! Nous sommes dans un autre monde, hors du temps, complètement déconnectés de celui que nous avons quitté. Après avoir dépassé quelques motus isolés et si minuscules, le bateau vire face à «notre» motu , environ 1,5 km² (un peu près la surface de l’île de la Cité à Paris). Pas de doute nous le reconnaissons, il est encore plus beau que les photos que nous avions vues sur Internet pour faire notre choix. Nous distinguons même notre «faré» avec sa terrasse de bois au bord de l’eau. Le bateau a ralenti pendant ce temps et il accoste au ponton de l’hôtel où nos hôtes nous attendent un collier de fleurs fraîches à la main. Il est l’heure de découvrir un lieu déjà surréaliste depuis le petit bateau Hotel La Pirogue
Accueil par Séverine et Giuliano

Ce sont les propriétaires de l’hôtel ce somptueux motu. Petite île bercée par les clapotis du lagon, recouvert de palmiers, de noix de coco, de fleurs et de 8 bungalows (4 dans les jardins et 4 donnant directement sur la plage). Accueil amical, laissé le bateau, les bagages sont partis vers notre bungalow (Faré : Bambou, bois et palmes d’arbre à pin) attitré. On avait demandé dès le départ près de l’eau, du bar, du restaurant, on ne pouvait pas être mieux servi. Jeunes, beaux, suisses et là-bas depuis 10 ans ils travaillent uniquement avec du personnel polynésien habitant sur Tahaa. Hiro nous a mené en bateau, Néhémia nous a porté nos valises jusqu’à notre résidence féérique les pieds dans l’eau transparente. Nous sommes maintenant assis au bar, ces quelques mètres à pied sont finalement les premiers depuis notre départ de Paris Charles de Gaulle. Séverine nous explique les activités et les possibles excursions à faire et que d’un clin d’œil entre nous approuvons. Bien sûr que nous disons oui à tout. Ce voyage doit être unique et paradisiaque ; tout faire, tout voir, tout pratiquer… Pendant ce temps, Giuliano nous prépare un cocktail de fruits exotiques. Il est cuisinier et prépare et orne avec délice nos verres, de fruits et de fleurs. Des cernes sous nos yeux ébahis par tant de nouveautés, et de beauté. On est au bout du monde, on a 12 heures de décalage horaire, on vient de traverser un lagon en plein milieu de l’océan pacifique, fait 3 escales, manger 4 fois dans l’avion, dormi 5 heures à Papeete, vu des dizaines de minuscules motus et nous sommes en pleine forme, excités, les yeux écarquillés par autant de merveilles. C’est du concret. En 2 minutes on est prêt à passer le cap des 3 marches du bungalow pour aller sur la terrasse et se baigner. Tout ça aurait été difficile, car nous avons quelques difficultés à franchir les escaliers, si la gentillesse et l’attention de nos hôtes n’avaient pas été de créer avec des morceaux de bois une rampe d’accès ici et au restaurant. On vivait d’emblée un séjour hors norme. Le temps de nous habiller en poissons et déjà la rampe est installé. L’eau transparente du lagon nous invite, encore un pas et nos corps prennent contact avec elle, la pente est très douce, tout comme le fond sableux. elle Un passage sur le dos pour faire la planche, il n’est pas 11h30, il y a moins de 36h que nous sommes partis est nous commençons pleinement à vivre un rêve. L’eau pure et si claire est salée et nous porte bien au-delà de nos espérances.  Aujourd’hui c’est repos . On reste dans l’eau jusqu’à la tombée du jour.
Le jour se couche à 18h30 et alors se passe un phénomène majestueux : le coucher de soleil. Entre soleil, nuages, les îles au loin, les ombres des palmiers, les lumières sous les pontons… On peut y rester des heures entières à admirer ces paysages qui bougent, ces couleurs qui passent du bleu au rouge. On reste assis sur la terrasse, béat l’appareil photo et la caméra en main à l’affût de toutes modifications du ciel. lui Ne pas fermer les yeux de la journée, on pourrait louper un panorama mirifique. Le dîner est à 19h30 et on est les premiers. C’est très copieux et si joliment décoré. Ce sera espadon fumé en entrée et crevettes à la vanille avec plein de petits tas de légumes et du riz, pour le plat. Un vrai plaisir pour les yeux et les papilles. Le dessert serait de trop. Un café s’il vous plaît. Derniers partis, on discute, on interroge, on veut tout connaître du mode de vie et des coutumes. On apprendra beaucoup durant notre séjour. Dur de s’endormir au son des clapotis de l’eau, protégé par une moustiquaire, non… il y a ces heures de vols, ce décalage horaire. Non, c’est si beau ! Allez à demain…

Panorama en photos de la journée
Suite du voyage ici